RAID VALENCE-GAP 2000 :
- 1ére étape dimanche 23 juillet : Valence
/ La Roche sur Grane
comme prévu dès l’an dernier on se retrouve sous la
houlette de notre guide Gilbert avec Francesco, Guillaume, Hubert ;
se rajoutant Thomas et Lionel puis Jean Michel en 2ème
partie de semaine.
Départ en train de la gare de Lyon Perrache à 7 h 03
:les VTT sont entassés dans le fourgon.
Arrivée à Valence à 8 h 30.
Café croissant. Epicerie portugaise (on est dimanche !).
Pour passer sous l’autoroute A7, il faut d’abord faire le tour du
jardin public.
Nous longeons le Rhône sur le chemin de halage qui finit par
disparaître.
Un coucou aux pêcheurs désespérés car
l’orage gronde et ils ne peuvent pas sortir les cannes en carbone.
Effectivement l’averse tombe et retombe. Le chemin n’est plus balisé
et on navigue à vue à travers les plantations de maïs
et les vergers (pêchers).
Arrivée à Livron, casse croûte près de
la N7, histoire d’apprécier mieux après le silence du
chemin qui, passant dans le vieux Livron nous emmène au bord
de la Drôme. Echelle à saumons, trempage de jambes, OTB
Francesquien.
Grane. Première côte sous la chaleur revenue.
Arrivée au gîte de la roche sur Grane, la Magerie, auquel
nous attribuons d’emblée 3 étoiles. Spécialité :
le couscous luxembourgeois, à base de courgettes et d’émincé
de volaille.
Dénivelé + 715 m . pour 61 km.
Le dortoir est convivial ; dehors il pleut !.

petite ballade du premier jour
- 2ème étape : la Roche sur Grane
/ Saillans : 52 km.
Après le pantagruélique petit déjeuner et la
photo avec notre sympathique hôte Roger, on se met en route
dans la boue collante ; il a plu une bonne partie de la nuit.
On rallie Crest et son magnifique donjon après avoir tourné
autour de Virsaleu. Achats culinaires au " Champion ",
cher à Gilbert, consommés au bord de la Drôme,
au soleil.
Café, achat d’huile pour nos chaînes séchées
par la boue. L’après midi, dès Blacous le parcours se
durcit par plusieurs cols pas très hauts (500 m. d’altitude)
qui finiront par faire 1400 m. de dénivelé, et useront
définitivement l’endurance de Francesco qui terminera par la
route.
Thomas et Guillaume filent devant pour garder la réservation
de l’hôtel car le temps presse. Les retardés basculeront
du dernier col (très long) sous une pluie d’orage. Un soleil
cependant : Gilbert et un OTB (demandez la photo !) dû
"aux rochers devenus glissants ".
Arrivée à 19 h 15. Ouf !. Magnifique parcours :
single tracks d’anthologie.

jolie chute de Gilbert
repas au bord de la drome
- 3ème étape : Saillans / Chatillon
en Diois.
On quitte l’hôtel de la Viole vers 9 h 30 après lubrification
et mécanique diverses.
170 F la ˝ pension c’est bien.
Départ par un petit col sur le bitume qui devient plus VTT,
avec + 300 m. de dénivelé. Jolie descente technique ;
un bout de bitume encore puis longue montée par une piste ;
la boue dromoise bourre et occasionne de nombreux sauts de chaîne.
Les pâturages assez alpins sont magnifiques, malgré le
temps gris.
Arrivée à Die à 13 h 30. On y retrouve Francesco
qui a pris la route. La pluie est là, le temps des courses
qu’on ingurgite à la terrasse couverte d’un café.
Francesco reste à Die pour prendre un train pour Lyon. 1ère
partie de poussée plutôt hard ; le pluie cesse.
Escale technique au Peugeot près du pont : achat d’un
imper Gore Tex et d’un Michelin. La 2ème partie
est celle faîte en 1999 lors du raid Grenoble / Sisteron, mais
il fait moins chaud. Un dernier col, le 6ème de
la journée. Collines, maisons fleuries, champs de lavande.
Saillans. Le gîte du Suel. Nickel et fleuri. Escale à
la laverie ; on sirote une deux bières en voyant arriver
un groupe de cavalières qui vont gîter chez nous (*).
1645 m. de dénivelé positif et 53 km.
(*) : dortoirs séparés, rassurez-vous !.

les anciens, toujours en train de manger