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- 3éme étape : PUYMOISSON – LA PALUD SUR VERDON : le 08 juillet 2002

Distance : 67 km

Dénivelée + : 1820 m

 

7h30- La montre n’a pas fini de sonner que je suis déjà sous la douche, car aujourd’hui une longue et rude journée nous attend !De plus, la clarté laiteuse qui estompe l’horizon, la position déjà haute dans le ciel de notre astre, indiquent clairement que la journée promet d’être chaude et vu le dénivelé qui nous attend, mieux vaut partir le plus tôt possible.

Petit déjeuner en compagnie de notre hôte Marcel, et d’autres locataires hollandais, ce qui permet à Juliette d’exercer son anglais, et je crains, un instant, d’avoir à écouter un interwiew en règle sur la vie hollandaise !!! Philippe, Lionel et moi même, préférons dévorer nos tartines, plus facile à faire que de se lancer dans des traductions aléatoires…

Et c’est donc l’estomac plein, serein et l’esprit léger, à défaut de nos sacs, que nous reprenons notre traversée sur ce plateau de Valensole, direction St-Jurs.

Ce typique petit hameau, perché sur son promontoire, aurait dû être le point final de notre étape d’hier, mais faute de gîtes libres, nous nous sommes donc arrêtés au domaine de Valensolette et c’est donc une dizaine de kilomètres supplémentaires qui viennent s’ajouter ce matin. Ce surplus, qui peut être un détail en début de journée s’avèrera de la plus haute importance ce soir, mais nous en reparlerons plus loin…

Croisement, rapide point sur la carte, et une longue descente en bitume s’offre à nous, me permettant de tenter de battre mon record personnel de vitesse, mais le compteur s’obstine à se bloquer à 59,80 km/heure. Peut mieux faire !

Ce qui ne nous empêche pas , Lionel et moi même de nous tirer une bourre mémorable !

En guide fidèle et consciencieux, porteur de la carte, Lionel passe devant, accélère et disparaît dans la première épingle..

Hors de question que je me fasse distancer, j’accélère de même et le festival commence sur cette route en lacets et au dénivelé conséquent…

Bout de ligne droite, accélération , épingle à droite 50 m, freinage, pied intèrieur déclipsé, près du sol, inclinaison du vélo maximale, sortie de courbe, Lionel en ligne de mire, bout de ligne droite, pédalage comme un forcené pour rattraper Lionel, épingle à gauche à 20m, freinage mais moins prononcé que le précédent, il faut que ça passe si je veux doubler Lionel dans la ligne droite suivante…Seuls 3,4 m me séparent de lui….

Et soudainement, tout ce qui se déroule après s’inscris dans l’espace temps à la vitesse de la lumière, et se termine aussi vite que cela a commencé….

Je sors du virage, redresse le vélo, Lionel est a ma portée, quand une espèce d’énorme boule grise, surgie d’on ne sait où, bondit sur Lionel au niveau de la taille, exécute un savant salto arrière, retombe lamentablement au sol, gît une fraction de seconde, puis se relève devant ma roue avant de disparaître dans le fossé voisin…

Sous le choc, Lionel est déséquilibré, freine d’urgence, redresse le Lapierre en un Full Control, et s’immobilise un peu plus loin , choqué…..

Derrière, je dois réagir extrêmement vite, sinon je roule sur cette boule grise, m’encastre sur, dans, sous Lionel et son spad, bref, une boite mémorable assurée…

Freinage d’urgence, blocage de la roue arrière, et pendant que le pneu hurle et clame sa douleur, la fameuse boule de poils prend forme, son museau s’allonge, alors que ses longues oreilles caractéristiques se dressent de frayeur, relayées par les yeux noirs, ronds et grands ouverts, puis bondit a l’aide de ses très grandes pattes arrières, ne montrant plus qu’un toupet blanc lorsque la bête détale dans le bois voisin…

Je m’arrête près de Lionel :

" - Je l’avais vu sur le bord de la route, mais je ne pensais pas qu’il allait me sauter dessus " me confie t’il

"  Oui, et c’est incroyable, c’est bien la première fois que je vois un lièvre sauter sur quelqu’un ! " répond-je.

Oui, un lièvre, énorme, qui a attaqué Lionel en pleine vitesse, lui sautant dessus tel un tigre sur sa proie !

Juliette et Philippe arrivent et nous trouvent en plein éclats de rire, les larmes aux yeux, contre-coup de notre mésaventure, incrédules devant notre histoire, et heureusement , quelques poils beiges de notre lièvre subsistent encore sur le maillot et le cuissard de Lionel, preuves ultimes….

Remis de notre émotion, nous terminons notre descente plus tranquillement, un peu calmé et nous abordons la longue, très longue piste forestière qui n’en finit plus de nous conduire au col de St- Jurs. Photos souvenir du groupe, avec en arrière plan, le Plateau de Valensole, mais ce n’était pas le col !!!

Le " faux " col de St-Jurs et le plateau de Valensole.

 

Ouf !Col de St – Jurs 1354m après plus de 3 heures de grimpette ! et 100m de marche a pied pour ma part, suite au dévissage d’une de mes cales…..et je n’ais pas de clés dans mon sac.. !

( mauvais choix pour gagner du poids !)

Repas + Sieste obligatoire, tandis que les planeurs nous survolent et qu’une plaque commémorative nous informe que l’un deux s’est écrasé contre les falaises de Montdenier en 1998.Finalement le VTT ça a du bon !!

  • " Bon allez ! " comme dirait quelqu’un que nous connaissons bien.

Encore quelques 200 m de dénivelé positif, puis nous franchissons un second col : le col de l’Homme mort !!!Véridique !

D’ailleurs nous le serons peut-être bientôt si nous ne trouvons pas de l’eau rapidement !

Nous abordons la descente, et je passe devant dans le but de faire quelques photos, croise un autochtone qui brasse des jerricans sur son 4x4 (En pleine forêt ? bizarre !) et attends les autres au sommet de la côte…5mn, 10mn…toujours personne !Je range l’appareil photo et commence à faire demi tour, Philippe arrive et m’explique qu’ils ont fait le plein d’eau auprès d’un type qui chargeait des jerricans dans un 4x4 !!!Hum…Hum.. !

Descente en sous-bois, sous cette crête de Montdenier, Bifurcation, et nous on prend à droite, petite grimpée pour nous faire plaisir une fois de plus, et enfin, plongée sur La Palud….enfin presque !

Arrivée à une ancienne église et besoin de faire le point sur la carte en compagnie d’une famille parisienne : pour La Palud, a droite !

Sentier rocailleux à souhait, où l’on tente de prendre quand même vitesse et plaisir, si ce n’est ce véhicule utilitaire, surgit de nul part, qui freine quelque peu les ardeurs, puis un sentier qui longe de hautes falaises, grotte aménagée ( Ancienne chapelle d’après la carte), ultimes coups de reins dans cette pente au sol sablo- rocailleux, et l’on débouche auprès d’ un magnifique petit village, entièrement en ruine, sans âme qui vive ! Curieuse impression, d’autant plus que l’on visite le site, suite à une erreur d’aiguillage ( ah ! non, SVP ! Pas la Sncf, on a déjà donné merci !), donc suite à une erreur d’orientation.

Châteauneuf les Moustiers.

Enfin, et cette fois c’est la vraie, plongée sur La Palud moitié bitume, moitié single-tracks pour Juliette, avec beaucoup, beaucoup de cailloux…

La Palud sur Verdon !

Bon ?Et où se trouve le gîte ?

Renseignement pris auprès du Bureau des Guides, il faut tourner à droite après le café et prendre le bitume, et regrimper !!!Oui, regrimper vers la petite chapelle, tout la haut, un peu plus haut dans la page de ce texte ( et dans le pli de la carte !!!)

D’accord ! Mais grimper on n’en veut plus pour aujourd’hui !

Pourtant, dixit un autochtone, qui soi disant fait aussi beaucoup de vélo, ça ne monte pas tant que l’on veut bien le penser !!!

Pour l’instant, l’hypoglycémie guettant Juliette, un ravitaillement d’urgence s’impose, avec barres de céréales, et Coca pour le moral des troupes !

On a beau faire traîner et reculer l’échéance, on ne va pas dormir dans ce café .

Et l’on repart pour ces 10 fatals derniers kilomètres !

Philippe et Juliette partis devant en profite pour croiser Maître Goupil, alors que Lionel et moi ne croiserons qu’un chien style Berger Allemand, à la trogne rébarbative !

Et la pente s’accentue, avec une succession d’épingles très courtes, à croire que notre gazier du coin fait peut être du vélo, mais sûrement pas dans ce secteur !Alors si 10 à 15 % de pente, cela ne grimpe pas, ou il est très, très bon, ou il rentre de sa sortie en sens inverse !

Ouf, léger replat, mais la route continue toujours, et c’est au total 400m de dénivelé qu’il nous faut " avaler " avant d’arriver enfin au gîte des Sublis !

Eric

 

- 4éme étape : LA PALUD SUR VERDON – CASTELLANE : le 09Juillet 2002

Distance : 70 km

Dénivelée + : 1955 m

 

Nuit sympa dans petit chalet sympa, et petit dèj à l’avenant … évidemment certains ne peuvent pas s’empêcher de se faire remarquer en redemandant du pain, comme tout bon cycliste qui se respecte. Coco le perroquet fait la grasse mat’, ce qui arrange bien nos tympans.

Aujourd’hui, le temps a changé, il est au gris, à la pluie et à l’orage. Mais la vaillante équipe ne se laisse pas décourager pour autant et entreprend de redescendre le sentier de la veille, en version glissante … Soudain, surgit d’on ne sait où, ni comment, ni pourquoi, Spidermann en personne !!! Lunettes opaques, grande cape bleue, et étrange monture toute de carbone composée. Il nous suivra durant tout l’orage …

Après une longue route forestière serpentant dans le fond d’une vallée, nous cherchons un chemin qui doit partir sur la gauche, enjamber la rivière et remonter en croisant joliment les courbes de niveau. Quand je dis chercher, il faut comprendre que nous cherchons du regard, pendant que Lionel étudie la carte tout en regardant la topographie des lieux et en drivant son Lapierre. A mon avis, il devrait aussi jouer de la trompette tant qu’il y est !

Ledit petit sentier serpente dans la forêt, il est très sympa quand on aime les défis techniques du genre : de la pente, des cailloux glissants et roulants, et seulement 28 dents à l’arrière (diagnostic de Philippe : il me manque 4 dents …). Mais la montée en valait la peine !!!

Car une fois arrivés en haut, il suffisait de laisser les vélos et de monter 5 minutes à pied directement dans la pente pour apprécier le panorama que nous cachait la montagne : le fameux lac de Sainte Croix ! On plongerait presque, n’étaient les 1000 m qui nous séparent de cette vaste étendue bleue, où bizarrement personne ne semblait se baigner. N’oublions pas qu’il pleut.

Mais plus pour longtemps, et la fin de cette boucle " bonus " (on aurait pu aller à La Palud en 1/2H de descente, mais ç’eut été trop facile) se termine dans l’odeur du sol qui sèche, sur une piste forestière couleur ocre, dans l’effluve retrouvée des senteurs du sud si souvent vantées par Eric. Eric qui d’ailleurs nous a rejoint, car depuis qu’il ne pleut plus il a perdu son habit de lumière ; disparu Spiderman, mais nous t’avons immortalisé sur la pellicule …

Spidermann ?….Spidermann ?

 

Repas du midi classique, une fois trouvé le petit bout de pré sans panneau d’interdiction : La Palud sur Verdon est une commune très touristique, et le sens de la propriété privé est donc proportionnel. Entre temps, le temps s’est définitivement fixé au beau et chaud, ce qui ne va finalement pas arranger nos affaires …

Nous repartons, direction Castellane en ligne brisée. Après un bout de route, où Eric tente de faire un 60 km/h, un arrêt au point sublime qui nous permet d’admirer le verdon, son eau limpide et ses falaises plus que majestueuses, c’est la remontée qui nous attend !

Que dire de cette montée, sinon qu’elle restera gravée dans nos mémoires, comme un pur morceau de bravoure ; 42 ° au soleil, seulement 35 à l’ombre, un GR qui grimpe au plus court, un sentier mixant les gros cailloux roulants et les zones ensablées …

Après la pluie du matin, la dégoulinade de l’après-midi !!! Mais bon : en prenant son temps et en buvant beaucoup, la difficulté est assez vite avalée.

Après cela nous tombons sur un vaste plateau qui nous fait penser à des Causses, avant de surplomber la vallée pendant un bon moment sur le GR qui cette fois-ci est plus roulant, en petit sentier de balcon, où il faut relancer régulièrement. Puis, un grand chemin forestier va nous faire descendre régulièrement vers Castellane.

 

Sur les plateaux du Verdon…

 

Juste pour l’anecdote, il se trouve que j’ai un peu pincé la chambre à air de ma roue arrière, à cause d’un caillou mal disposé à mon égard sur la route juste au moment où je me rasseyais pour me reposer … Evidemment je n’avais pas de pompe, évidemment j’ai crié mais Lionel ne m’a pas entendu et j’étais dernière. Mais tout compte fait, le temps que je change la chose, et me barbouille tout partout de noir (technique perso), Philippe avait eu le temps de remonter, avec la pompe. Comment a-t-il deviné ???

Alors question classique une fois arrivés à Castellane : où est le gîte ? Un soupçon de doute nous assaille : après 60 km et environ 1500 m de dénivelée dans les jambes, disons qu’on s’arrêterait volontiers là, pour profiter de la base nautique, etc.… Mais, l’expérience aidant … Nous buvons un coup (sans alcool) et mangeons quelques barres, sous le coup de la fatidique nouvelle : le gîte est à 10 km, évidemment !!!

Nos corps renâclent un peu à la tâche, mais là encore ça valait le coup. Sûrement pas car un parapentiste, nous survolant à 5 m, nous a nargué. Pas non plus car nous avons eu la chance de voir de loin le fameux " temple solaire " de Castellane. Mais parce que nos hôtes ont été charmants, et que la cuisine provençale annoncée à l’entrée s’est révélée délicieuse !!! Je me rappellerais de ces lasagnes, en tout cas plus que des pâtes à l’eau supplémentaires que Philippe a réclamées, sans pouvoir finir le plat (évidemment 500 g ça fait beaucoup pour un seul homme).

Conclusion de l’étape : quand Eric annonce 50 km et 1100 de dénivellée, n’y crois pas un instant, mais vas-y quand même car cela vaut la peine !!!

Juliette

 

- 5éme étape : CASTELLANE – ST – VALLIER DE THIEY : le 10 juillet 2002

Distance : 57 km

Dénivelée + : 1194 m

Sans surprise vu la sympathie des gérants, le petit déjeuner est royal (céréales et pain à volonté). Pour repartir nous allons repasser par Castellane, mais " heureusement " il y un petit sentier qui nous évitera à la descente la route de la veille. J’ai mis des guillemets, car après deux chutes chacun, Eric et moi sommes un peu moins allants. Il paraîtrait que je freinerais trop de l’avant. Bon. Pendant ce temps Lionel et Philippe se tirent la bourre, comme c’est rigolo un petit sentier bien pentu tout en virages et avec plein de pierres roulantes partout !

De Castellane, cette fois notre raid va s’orienter franchement au sud : cela vaut mieux, car Cannes c’est pour demain soir ! Nous allons suivre plus ou moins la RN 85, (plus connue sous le vocable de Route Napoléon) c’est à dire que nous allons alterner des morceaux de route avec des petits sentiers, du moins pour la matinée.

A signaler un morceau de free ride, sur un chemin très peu fréquenté, où nous nous sommes bagarrés avec les branches. Mais Lionel et Eric ont eu en échange le bonheur de voir deux marcassins, avant de filer en se disant que la mère ne devait pas être loin …

Une pause de midi près d’une rivière nous fait sentir que nous approchons doucement d’endroits moins sauvages que les montagnes que nous allons quitter. La reprise l’après-midi sera un peu dure, peu-être à cause d’un début de nostalgie.

Mais cela ne va pas durer longtemps, car le parcours de l’après midi est super pour le VTT (il faut dire qu’il est globalement descendant). Pour commencer, un sentier à rebondissements, très ludique, histoire de se mettre en jambes. Puis une longue montée sur une voie romaine (genre qui remue beaucoup …), et enfin une très longue descente, qui commence également par de la voie romaine, mais plus respectueuse de nos postérieurs !

C’est là que je me suis dis qu’il était possible que les tout suspendus présentent, dans certaines circonstances, quelques avantages … Ce qui doit expliquer pourquoi j’ai rarement vu Philippe et Lionel dans cette descente ! Tricheurs !

Un angoisse désormais habituelle nous étreint à l’approche de St Vallier de Thiey : où donc se situe le gîte ? Hé bien pas très loin, finalement : à peine un ou deux km en descente. Mais en arrivant à l’étape, on s’est tous demandés si nous n’aurions pas préféré 10 km de remontée pour trouver un autre gîte …

Celui-ci étant situé dans un centre équestre, il ne faut pas se formaliser par la prolifération de mouches et c’est en années je pense qu’il faut compter pour le dernier nettoyage … La douche femme ne ferme pas, mais en contrepartie elle semble un peu plus propre que celle des hommes. Et c’est en me couchant que j’ai avisé des araignées au plafond, prêtes à fondre sur moi dès que je fermerai les yeux …

Ce raid étant un test, et nous les cobayes, Eric a décidé de chercher pour l’année prochaine un autre hébergement. C’est dommage tous ces inconvénients, car l’équipe du centre était très sympa, et c’est le seul endroit où nous avons pu doucher nos vélos ! Sans parler de la leçon de choses à laquelle j’ai assisté quand ils ont lâché 3 juments dans le pré de l’étalon !!!

Juliette.

 

- 6éme étape : ST- VALLIER DE THIEY – CANNES : le 11 juillet 2002

Distance : 40 km

Dénivelée + : 565 m

 

 

Chevauchant à nouveau des montures rutilantes, nous quittons sans regret notre écurie afin de nous précipiter sur les chemins menant à Canne. Après un bref salut à des collègues à Lionel (occupés à bronzer sur la chaussée) nous voilà sur une piste, qui aux dires d'Eric passe à proximité de l'attraction touristique majeure de la région : la pierre druidique. Effectivement, arrivés à proximité du monument (d'après la carte), une demi heure de recherches nous permet de localiser un amoncellement de cailloux. Nous prenons une photo de groupe afin de fêter dignement la trouvaille.

 

L’ équipe en plein effort….

 

Mais la mer nous attends et nous reprenons bientôt notre route à un bon train pour rejoindre le GR qui arrive à Grasse. Apparemment, les paysans du coin cultivent la pierraille sur ce sentier qui serpente à travers une végétation basse et épineuse . Et ça pousse très bien, car nous devons lutter pour avancer, les descentes sont très techniques mais aucune chute n'est à déplorer (enfin personne ne s'en est vanté).

 

Et voici Grasse, très belle ville si le regard se focalise sur le centre historique. Nous nous élançons dans la jungle urbaine, dans les descentes : à fond. Lionel, Maître Carthographe, nous mène à travers la banlieue grassoise, puis sur les hauteurs qui entourent Canne, avec ses riches villas fortifiées de la fin du XXème siècle. Nous décidons de visiter Mougins, avec ses peintres et autres artistes. Nous nous offrons une pause méritée et rafraîchissante à l'ombre d'une fontaine.

Nous repartons vers Canne. Nous roulons tranquillement quand soudainement Juliette est prise de spasmes et s'agite frénétiquement, luttant, nous l'apprendrons plus tard, contre une guêpe. Celle-ci, sans doute mise en appétit par les fleurs qui ornait le chef de notre amie, avait décidé de visiter un peu. Après avoir traiter les piqûres provoquées par le belliqueux insecte, nous arrivons bientôt sur la croisette.

Lionel et moi décidons de faire un petit détour par les fameuses marches du palais des festivals. Faisant croire à quelques individus visiblement hostiles au VTT que nous désirions juste poser crânement au sommet des marches, nous dévalons rapidement le tapis rouge, avant que quiconque ne réagisse.

Une petite photo souvenir sur le port et nous nous précipitons sur la plage de sable chaud avec nos spads, naturellement. Nous y prenons une après-midi de repos bien méritée, bronzage, baignade et pour finir une petite collation qui achève notre caisse commune et couronne dignement notre raid.

Eric, Lionel, Juliette, Philippe au port de Cannes.

La descente des marches du Palais des Festivals….

Pour plus d'informations:

Juliette

Lionel

Philipe