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Mercredi 08 aout: Limogne en Quercy - Montcuq

88 kilomètres, 4h50

Ce matin, nous sommes nombreux à avoir les jambes lourdes, le syndrome du troisième jour sans doute. Le départ est encore plus laborieux qu’à l’accoutumée. Comme le GR à gardé son caractère très caillouteux, cela n’arrange pas les choses.

Peu après avoir dépassé un groupe de sympathiques marcheurs, l’amortisseur arrière du Giant de Jean-Claude rend l’âme sans prévenir. Le voici avec un arrière surbaissé, les pédales touchant presque le sol lorsqu’il pédale. Notre seul salut est de trouver un vélociste susceptible de remplacer ou réparer la chose à Cahors, qui se trouve à quelques dizaines de kilomètres d’ici. Evidemment, pour tirer au plus court, nous prenons la route, et entamons une bonne partie de manivelles. Rapidement, nous décidons de former deux groupes car Olivier traîne un peu la jambe, la route n’a jamais été un très bon stimulant pour lui, et surtout il est un peu patraque depuis hier. Les deux Francks, de loin les plus costauds des six, vont emmener Jean-Claude à bon train vers Cahors, histoire de rapidement se mettre en quête d’une solution à son problème, avec Jean-Paul et Olivier, nous pourrons pédaler plus tranquillement.

Nous arrivons finalement à Cahors, après avoir traversé une région de vignobles assez caractéristiques de la région, magie du GSM, nous reformons rapidement le groupe ; par miracle, il existe un bouclard qui fait Giant, et celui-ci à consenti à démonter un amortisseur sur un de ces vélos d’exposition. Moyennant finance, Jean-Claude se retrouve donc avec un tout nouvel amortisseur, tout est bien qui finit bien, du moins le croit-on à ce moment là.

Pause déjeuner en terrasse à Cahors, c’est l’occasion d’être les témoins d’une scène de petite délinquance locale. Nous quittons ensuite la Ville par le Sud, après être passé sur un joli pont ancien qui attire pas mal de touristes. Au sortir de ce pont, le GR passe par un infâme raîdard ; une portion de route à bien 15%, sous la douce chaleur d’un début d’après-midi au mois d’Août qui plus est.

Nous nous retrouvons alors sur un plateau, avec des chemins toujours aussi cassant au menu, le plaisir de rouler est très relatif en cet après-midi. Jean-Claude, en fin metteur au point s’évertue à apporter des réglages inédits à son nouvel amortisseur, dégonflant par ici, regonflant par là, serrant d’un coté, dévissant de l’autre. Le résultat de ce patient et méticuleux travail de mise au point, digne des meilleurs ingénieurs suspension des plus huppés teams de Formule1, ne se fait pas attendre : le soir, un second amortisseur (à 2900 francs le bout) est bon pour la poubelle, irrémédiablement fissuré et perdant tout aussi irrémédiablement son air.

Mais revenons à nos moutons. Après une pause Coca / pâtisserie, à Montcuq, nous avons un peu de mal à trouver notre chambre d’hôte du soir, nous arrivons finalement chez nos hôtes, un couple de sympathiques retraités qui nous accueille à la bonne franquette. Notre expert es suspension prépare une savante manoeuvre pour demain matin : un taxi viendra le chercher pour le ramener à Cahors, là, il fera passer le bris du deuxième amortisseur pour un défaut, et essayera de se le faire changer.

 

Jeudi 9 août: Montcuq - St Antoine

70km 4 heures 50 minutes

Nous faisons une relative grâce matinée, contraints d’attendre Jean Claude parti à l’aube en taxi à Cahors pour se faire changer son deuxième amortisseur. Nous profitons de ce rab’ de temps pour goûter et regoûter les confitures maison que nous propose notre hôtesse pour le petit déjeuner. Certains parfums comme pissenlit, aubergine, sureaux tomates où pastèque sont surprenants mais pas dénués d’intérêt.

Nous décollons finalement vers 10 heures, une fois que notre expert ait remonté son nouvel amortisseur, sous le regard méfiant du reste de la bande, il sera interdit d’outils et de pompe pour le reste du raid. Un peu de route histoire de s’échauffer en douceur, jusqu’à Lauzertes où nous récupérons le GR après avoir fait quelques courses.

Le chemin est d’un relief assez rugueux, mais pas cassant. Petit problème mécanique pour Franck B qui casse son câble de dérailleur arrière, les mauvaises langues diront que rouler avec comme unique pignon un douze dents, ne devrait pas le déranger outre mesure. Nous espérons cependant trouver de quoi réparer à Moissac, lieux prévu pour la pause de midi. Nous ne quittons pas le GR pour autant, d’autant qu’il est devenu assez plat et roulant en arrivant sur ce gros bled.

Le centre de Moissac, avec son cloître bien restauré et mis en valeur, est assez sympathique. En attendant l’ouverture du bouclard local, nous pique-niquons un peu en retrait du fameux cloître. Pause café sur la place, en attendant que Franck aille faire bricoler son spad. Sans doute déçus de ne pas avoir eut à souffrir dans quelque mur infernal, nous nous fourvoyons et quittant la ville, et grimpons un sentier très raide pour le redescendre quelques minutes plus tard.

En fait, le GR suivait un chemin de halage le long de la Garonne, et était donc parfaitement plat. Qui dit " chemin plat " ne veut pas forcément dire " chemin de tout repos ". En effet, la quinzaine de kilomètres de chemin de halage est pal mal défoncée, et nos arrière-trains en subissent les conséquences.

Nous traversons complètement la vallée pour grimper sur Auvilard et sa halle aux grains, au prix d’un terrible raîdard à escalader sous un chaud soleil et sous les yeux amusés des indigènes, plus habitués à voir des marcheurs que des VTTistes. Jolie vue sur la vallée de la Garonne que nous venons de quitter. Il nous reste une dizaine de kilomètres de petites routes plates jusqu’à St Antoine et son gîte rustique.

Si les conditions d’hébergement effectivement plutôt spartiate, beaucoup de lits dans cette ancienne ferme reconvertie en gîte d’étape par un couple d’agriculteurs à la retraite, la nourriture et surabondante, et même nous, traditionnellement affamés tous le soirs, n’arrivons pas à venir au bout de toutes les victuailles qui nous sont offertes. Notre performance est néanmoins saluée par les marcheurs avec qui nous partageons la table, surpris de voir ces " jeunes tous maigres " à la face cramoisie être capable de manger autant. Il est clair que 70 kilomètres de VTT creusent nettement plus son estomac que 25 de marche à pied.

Demain, le groupe se scindera en deux. Les célibataires continueront jusqu’à St Jean Pied de Port au pied des Pyrénées, les pères de familles respectables bifurqueront sur Agen pour remonter sur Lyon grâce à la voiture de location qui les attend là-bas.

 

Vendredi 10 août: Saint Antoine - Montréal du Gers

80 kilomètres, 5 heures

Départ de bon heure (8 heures) afin que le groupe des Francks puisse arriver à temps à Agen pour récupérer leur carrosse de location. Après moult modifications de plan, ils vont finalement faire la première moitié de l’étape avec nous, pour nous quitter à midi et bifurquer sur Agen. La manip qui consiste à faire l’étape complète, puis trouver un taxi susceptible de prendre les 3 VTTistes avec leurs montures direction Agen, avec à la clef une arrivée à Lyon vers 4 heures n’arrangeait pas du tout Franck D. qui est censé repartir le lendemain matin pour des vacances plus classique avec sa moitié.

Bref, nous voici en route, après une nuit en grande partie consacrée à la digestion de notre dîner (ce qui ne fut pas une mince affaire), nous nous élançons sous un ciel d’un bleu immaculé, annonciateur d’une chaude journée. Comme à l’accoutumée, le GR épouse les bosses casse pattes de cette belle région. Les kilomètres de plat doivent se compter sur les doigts d’une main depuis que nous avons quitté la vallée du Lot, le chemin de halage de la veille étant l’exception qui confirme la règle.

Nous nous posons pour le déjeuner à La Romieu, après 45 kilomètres de chemins cahoteux. Le village qui nous accueille est peuplé de chats de pierre. Après un repas léger, histoire de compenser avec le festin de la veille, nous nous séparons sur la place du village. Les uns filant sur Agen par les petites routes, les autres sur Montréal du Gers, notre étape du soir. Jean Claude semble un peu inquiet de se retrouver seul avec les deux fous furieux du groupe : La perspective de devoir rouler à plus de 35km/h de moyenne pendant deux heures ne semble pas l’enchanter outre mesure. Je compatie d’autant plus, que ce même Jean Claude me soulage d’un bon kilo de trop plein de sac. Cet allégement sera fort précieux dans les contreforts des Pyrénées, merci JC !

Nous arrivons sur Condom, jolie place de l’église, il nous reste une quinzaine de kilomètres que nous décidons de faire par la route, cela ne rendra pas le parcours plus plat, mais nous avons tout trois un peu marre de ces chemins défoncés et secs.

Cruelle déception à notre arrivée dans la chambre d’hôtes de Montréal : Notre hôtesse c’est emmêlé les pinceaux et a déjà donné notre chambre à des marcheurs. Nous nous rabattons sur le gîte du bled qui est déjà fort correct et nous laissons le fils de la patronne jouer avec son animal de compagnie : un magnifique canard de basse court baptisé Donald.

Ce soir, la fête de la bière va battre son plein à Montréal, malheureusement, notre planning de demain ne nous permettra pas de profiter de ces libations, dommage, car déjà la sono qui entre en action en ce début de soirée nous promet une soirée particulièrement " haut de gamme ".

 

Samedi 11 août: Montréal du Gers - Pimbo

102 kilomètres, 5 heures 10 minutes

Départ sur le tard de Montréal, vers 9 heures 20. Le début de parcours est fort paisible avec des petits chemins creux très calmes et ombragés, le soleil est déjà bien présent ce matin.

Nous empruntons le tracé d’une voie ferrée désaffectée, chemin parfaitement plat, en ligne droite, encaissé dans une vallée artificielle étroite où la végétation forme une sorte de toit protecteur. L’ambiance dans cette micro vallée est étrange, tout est très calme, on se croirait dans une serre tropicale. Fin de la trêve quand nous arrivons à Eauze, où le retour à la civilisation est brutal : voitures, bruit.

Nous enchaînons alors les traditionnels chemins à travers champs, jamais très confortables du fait des traces laissées par les engins agricoles qui transforment les chemins en infâmes toles ondulées.

Nous avons tenu un bon rythme, et nous arrivons sur Nogaro, petite ville connue pour son circuit automobile (et son camping envahi de motards venus essorer la poignée de gaz) en fin de matinée, l’heure de faire les courses, et de les manger.

Pendant la pause de midi, un examen en détail de la carte nous apprend qu’il nous reste encore pal mal de kilomètres à parcourir cet après-midi, toujours à travers champs, avec chemins défoncés et bosses à la clef!! Histoire de nous avancer, nous empruntons une quinzaine de kilomètres de nationale. Durant cet intermède routier, nous découvrons pour la première fois, au loin à l’horizon, le profil dentelé des Pyrénées. Pour qui est habitué a la masse majestueuse du massif des Alpes, le relief semble ici passablement plus tourmenté.

Nous récupérons le GR à Barcelone du Gers, et en profitons pour faire le plein d’eau sur la place du village écrasée par le soleil.

Le GR suit ensuite de larges chemins plats, à travers d’immenses champs de maïs, entrecoupés de virages à angles droits. Si c’est un rien lassant, au moins nous avançons presque aussi vite que sur la route, vu la distance qu’il nous faut couvrir cet après-midi, ce n’est pas une mauvaise chose : En sortant des maïs, nous avons dépassé les 80 kilomètres aux compteurs, et nous sommes encore loin de notre étape.

Comme le GR redevient plus étroit et nettement moins roulant, et surtout comme nous commençons tous les trois à montrer des signes de lassitude, la fin de l’étape se fait routière. Malheureusement, sans doute plus totalement vigilants, nous faisons une grosse erreur de navigation, avec à la clef un détour de quelques kilomètres dont nous nous serions bien passé. Après une dernière pause eau au cimetière (les cimetières sont une valeur sure pour qui cherche de l’eau) de Miramont Sensacq, nous arrivons enfin à Pimbo, un joli petit village qui surplombe la dernière vallée avant les Pyrénées. Notre chambre d’hôte semble particulièrement confortable, c’est tant mieux car nous sommes passablement émoussés par cette étape qui devait au départ être une simple formalité.

Le jeune couple qui nous accueille dans leur demeure de famille séculaire, est absolument charmant bien que Monsieur soit chasseur (ça doit être un ‘bon’ chasseur) : Nous faisons honneur aux petits plats de cuisine du Sud-ouest de Madame. Après le repas, nous avons même droit à la visite des parties non encore restaurées de la maison.

 

Dimanche 12 août: Pimbo - Navarrenx

81 kilomètres, 4 heures 30

Par un paisible et ensoleillé dimanche matin, nous quittons à regret nos hôtes pour ce qui s’annonce comme une chaude journée. Olivier nous promet une étape courte et relativement facile, avec simplement une bosse en arrivant sur Navarrenx. Evidemment, nous n’en croyons pas un mot, mais nous faisons mine d’acquiescer : On en reparlera ce soir.

Après avoir eut un peu de mal à trouver un commerce ouvert, pour faire les courses du pique nique de midi, nous nous frayons un chemin parmi les nombreuses bosses qui ponctuent le paysage. Les dites bosses semblent d’ailleurs devenir de plus en plus imposantes et donc pénibles à escalader à l’approche des vrais montagnes.

Le GR a deux variantes, comme l’étape s’annonce facile (60 kilomètres prévus!!) nous choisissons la voie ‘dure’, celle qui ne reste pas dans la vallée, mais qui visite les hauteurs.

L’unité de mesure pour la transpiration est déjà le litre sous le chaud soleil matinal, heureusement, le parcours est effectivement relativement facile. A l’heure de la pause casse-croûte, nous trouvons un chouette spot à pique nique et sieste ; sieste qui sera perturbée par le bruyant passage d’une famille de pèlerins, visiblement en pleine discussion philosophique : " est-ce que oui ou m... leur hôtel sera équipé d’une piscine ? ".

Une fois notre sieste finie, nous avons tôt fait de rattraper nos pèlerins philosophes, blottis sous un arbre rabougris en plein cagnard, pas d’hôtel en vue apparemment.

Le coin est très joliment vallonné, le soleil est de la fête, et chaque fontaine de village est le prétexte d’une douche en règle ; une fois repartis, il ne faut pas 10 minutes pour que gants, casquettes soient à nouveau parfaitement secs. Bien que nous fassions beaucoup de route, il n’est pas rare de devoir mettre tout à gauche tant les bosses sont de plus en plus raides.

Nous arrivons finalement sur Navarrenx, encore une fois bien entamés. Ici aussi, la fête bat son plein, depuis une semaine d’ailleurs. L’ambiance est aux orchestres de bal et aux boissons " tout à 10 francs ".

Nous logeons dans un hôtel, faute de gîte disponible, retour à la civilisation en regardant le marathon féminin des championnats du monde d’athlétisme et ensuite en faisant un tour dans le village en fête.

Demain, dernière étape du raid, pas la plus plate, loin de là. Si au départ nous avions envisagé d’aller jusqu’à la frontière, " histoire de voir " le projet nous semble maintenant moins enthousiasmant, à voir.

 

Lundi 13 août: Navarrenx – Hunto

75 kilomètres, 4 heure 55

Après une nuit dans une chambre transformée en sauna (difficile d’ouvrir quand la fête bat son plein sous les fenêtres de l’hôtel), nous quittons Navarrenx au plus tôt, afin d’avancer un peu avant de trop souffrir de la chaleur que la météo nous promet.

Nous sommes tous les trois un peu las au pied de la première bosse du jour. Les démarrages de bon matin sont toujours un peu délicats, mais au fil du raid, notre temps de chauffage est allé crescendo, signe de fatigue sans doute.

Pour poursuivre la tendance d’hier, les pentes sont de plus en plus rudes, les Pyrénées occupent maintenant tout le décor, nous allons bientôt les toucher " pour de vrai ". Par contre, les chemins sont aussi plus praticables, ils sont moins défoncés par des roues de tracteurs et autres ornières, et globalement, ces grosses bosses et ces chemins assez roulant du pays basque sont moins usants que les petits coups de culs aux chemins défoncés du Sud Ouest.

Comme d’habitude depuis maintenant dix jours, nous dépassons de nombreuses balises mobiles qui nous indiquent que nous sommes bel et bien sur le sentier de Saint Jacques : les marcheurs sont nombreux en ce Dimanche matin, comme nous, ils tentent d’abattre le plus de kilomètres possibles ‘à la fraîche’, d’autant que la plupart ne marchent pas pendant l’après midi.

La dernière grosse bosse de la matinée nous amène sur une petit chapelle avec un joli panorama sur la région : nous sommes maintenant effectivement sur les contreforts des Pyrénées, la portion plate de l’étape n’existait que dans l’esprit, d’un optimisme désarmant, d’Olivier.

Comme c’est notre dernier jour, nous sommes censés faire une étape courte. On nous accepte dans un restaurant deux étoiles, faute d’épicerie ouverte pour faire un dernier pique nique / sieste. Evidemment, c’est une bosse terrible qui nous attend au sortir de table, en plein soleil, comme de bien entendu. Par la suite, le GR monte et descend constamment, alors que la route qui mène à Saint Jean Pied de Port descend tranquillement dans le fond de la vallée. Inutile de dire que les sensations ne sont pas excellentes pour cette dernière portion, mais il serai dommage d’emprunter la route pour cette dernière partie du raid.

Nous arrivons à Saint Jean, terme officiel de notre périple dans l’après midi. Là nous trouvons un endroit assez touristique, et nous devons slalomer parmi les voitures de touristes en quête de places de parking pour arriver à la mythique porte de l’ancienne ville (fortifiée). Un couple de sympathiques retraités se propose spontanément d’immortaliser la scène, évitant à Jean Paul une gymnastique compliquée avec la minuterie de son appareil photo.

Comme nous avons du temps, nous sommes à 4-5 kilomètres du gîte, qui se trouve un peu plus haut, nous réglons les derniers détails de notre retour sur Lyon, prévu demain matin. Nous ferons " St Jean - Bayonne " en train, Bayonne où nous attend une voiture de location pour remonter sur Lyon.

Après deux pauses coca, et non sans avoir fait provision d’un gâteau basque, une délicieuse pâtisserie locale, nous quittons Saint Jean, direction Hunto, dans la montagne, où se trouve notre gîte. Nous redescendrons à Saint Jean demain matin, vers 7 heures, pour prendre le train pour Bayonne.

Si la route est coutre, elle est loin d’être plate, dans les 10% de moyenne, avec une fin à 17%. Nous arrivons hors d’haleine au gîte, il nous faudra une bonne heure (et tout le gâteau basque) pour retrouver nos esprits.

Par chance, nous arrivons avant qu’un gros orage de montagne n’éclate, qui nous permet de rincer les vélos.

Dernière grand tablée Pèlerine ce soir, notre périple s’arrête là, alors que la plupart de nos voisins marcheurs continuent sur l’Espagne.

Si nous avions dût continuer, il aurait sans doute fallu nous ménager un jour de repos : Après dix jours, nos batteries sont un petit peu à plat, et bien qu’un peu nostalgiques d’en avoir finit, nous nous réjouissons de ne pas avoir à rouler demain.

Au bilan physique, pas de problèmes particuliers. Il est toujours surprenant de constater comment les organismes de petits citadins que nous sommes, prennent vite le plis de la vie au grand air et des efforts répétés.

Au bilan mécanique, deux gros pépins, la roue arrière d’Olivier, et l’amortisseur de Jean Claude, mais à chaque fois, nous avons eu la chance de pouvoir faire réparer ça sur place.

 

Mardi 14 août :Hunto- Saint Jean Pied de Port

5km : 10minutes

Comme prévu, nous reprenons nos vélos de bon matin, afin de chopper le train de sept heures. Pas besoin de se déguiser en cycliste pour cette courte liaison descendante. Comme il fait encore nuit, la descente sur Saint Jean par des routes très pentues est " intéressante ", mais heureusement, il ne pleut pas et la route n’est pas trop détrempée.

Retour sans histoires sur Lyon avec des images plein la tête et un carnet plein de notes à taper.

Déjà pendant le retour, nous réfléchissons à notre raid estival pour 2002, rendez vous est pris l’année prochaine.

Pour plus d'informations:

Olivier

Fred

Jean-paul

Franck